03. Douleur physique

Je dois vous avouer que j'ai eu un peu de mal à écrire ce chapitre ! Je l'avais commencé le 31/07 au soir et lorsque j'ai voulu insérer la date, c'était pour le mois d'août !

Que dire sinon sur le chapitre ?

J'espère que vous apprécierez la musique ! Dont je vais vous mettre la traduction [source Nautiljion]

Sur la rive opposé de la tristesse
Il y a quelque chose appelé un sourire

Sur la rive opposé de la tristesse
Il y a quelque chose appelé un sourire
Mais avant que nous ne puissions aller là-bas
Y a t'il quelque chose pour lequel nous attendons ?

Pour poursuivre nos rêves, nous n'avons aucune raison de fuir
Nous devons y aller, jusqu'a cette lointaine journée d'été

Si nous le trouvons demain, nous ne pouvons soupirer
Car comme un bateau qui oppose la tempête
Nous devons marcher droit devant

Dans un endroit usé par la tristesse
Il y a quelque chose appelé un miracle qui attend
Encore nous continuons a chercher
Pour le tournesol qui pousse à la fin du printemps

Le guerrier attend la lumière de l'aube
Avant qu'il ne puisse la serrer avec ses ongle rouges, ses larmes brillent et tombent

Même si nous grandissons pour la solitude
Seulement en se fondant sur la lumière de la lune
Nous devons nous envoler loin avec nos ailes sans plumes
juste aller devant, juste un peu plus loin

Comme les nuages de pluie se brise
Les rues trempés brillent
Bien que cela n'apporte seulement que l'obscurité
Une puissante, puissante lumière
Nous pousse à continuer

J'aime particulièrement cette chanson car elle provient du drama japonais 1 Littre of tears.

Ce chapitre me paraît malgré tout un peu fade mais je pense qu'il est surtout là pour la transition et le fait que Gabriel est tiraillé entre son frère et sa décision de changement. Et que malgré sa rancune, il l'aime quand même et ne sait pas trop quoi dire tellement sa peur est grande.

Ma p'tite vie

Malgré le fait que ce soit les vacances, je ne sais pas trop quoi dire. Peut-être lirez-vous si je vous parlais de mon séjour près d'Agen. Je ne sais point. Nous verrons.

Côté vacances :

• J'ai passé deux semaines près d'Agen, à Saint-Laurent [du 11/07 au 25/07].
• Nous avons fait pas mal d'activités avec ma famille, telles que : randonnées en vélo le long du canal, acro-branche, ou encore Parc Walabi. Et nous avons aussi fait du Canoë-Kayak.
• Je dois dire que j'ai passé mon temps à m'amuser avec Choupette et à lire. Ca fait du bien quand même d'être assez loin de la civilisation [Je parle du fait que je n'ai pas eu l'ordinateur]

Côté moral : Rien de bien particulier.

• J'ai revue Camomille et Nath, il n'y a pas si longtemps. Ca m'a fait super plaisir !
• Nous sommes même allées au cinoch' : j'ai vu HP6 [que je n'ai pas vu pendant que j'étais avec mes parents] et Là-haut [trop trop marrant ! Faut le voir !]

Côté physique : Rien à signaler.

• J'ai un peu mal dans le bas du dos mais je ne sais pas pourquoi. Peut-être ai-je mal dormi... ? Qui sait.
• Sinon, rien de particulier. J'ai eu peur un moment [en début Juillet] car j'avais saigné du nez sans raison.... Mais ce n'était rien au final.

Enfin voilà. Ah ! Un dernier mot à rajouter !
J'avais voulu écrire un chapitre durant l'année scolaire, mais malheureusement, avec l'internat et le fait que je n'avais rien pour écrire sous la main, je n'ai pu rédiger le chapitre et au final... je perdais toutes idées.

Donc, merci de suivre et d'être patient !
Un chapitre par mois, ça me semble bien !

A très bientôt sur le blog !

Beijing songs for Olympic games {Jackie Chan} - We are ready !

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Gérer

Gabriel se réveilla encore une fois tout pâteux. Décidemment, j'ai beaucoup dormi cette semaine. J'ai peut-être dormi pour les trois jours à venir ! rigola-t-il dans son fort intérieur. Un sourire s'affichant sur sa face.

- « Je suis heureux de savoir que tu vas mieux. » entendit-il un peu plus loin.

Son frère était là. Debout, à côté du lit, le regardant tout en réajustant ses vêtements.

- « Si tu souris, c'est que d'un côté ça va mieux. Je me trompe ? » demanda-t-il doucement avec un sourire.

- « Oui, ça va mieux... » lui répondis-je, peu sûr de moi. « Je... » Je dois m'excuser. « Je suis... désolé. » finis-je malgré moi d'un ton minable, pitoyable.

Voilà, c'est ça le mot : pitoyable. C'est ce que je dois représenter à ses yeux. Je me rends compte de mon comportement stupide... Stupide, stupide, stupide.

- « Ne t'excuse pas Ryuchi. »

Gabriel releva la tête brusquement.

C'est la première fois qu'il m'appelle par mon prénom d'origine... Je...

- « Je suis ton grand frère et je n'ai pas su t'aider. »

- « Tu te trompes !! » lui criai-je bien malgré moi. Je dois lui dire. « Tu m'as beaucoup aidé !! »

- « Ryuchi. » dit-il simplement. « Tu ne penses pas un seul de tes mots. Arrête. »

C'est vrai. Il a raison. Kris... Mon frère... Je lui en ai beaucoup voulu pour m'avoir laissé tomber. Pour m'avoir abandonné. Il m'avait laissé pour compte lorsqu'il est parti étudier à Paris. Revenant simplement le week-end - et encore, les vacances surtout - nous racontant ô combien ses camarades et lui s'étaient beurré à la suite des résultats de partiels, ô combien il s'était éclaté en boîte et... ô combien il réussissait...

Je ne devrais pas. Je ne devais pas...
Être jaloux de tout ça. Mais c'est là : encrer au fond de moi, au plus profond... dans la racine même de ma nature.

Je lui en veux.

Il m'a laissé pour compte. Nous qui étions proches lorsque j'étais au collège. Lui qui n'hésitait pas à me défendre... à se battre avec d'autres s'il s'en prenait à son frère. Moi qui avait plus que jamais besoin de lui, de sa présence, ses paroles...

- « Ryuchi. Ne t'enfonce pas dans le silence... » me dit-il simplement, après quelques minutes passées. « Je te l'ai dit tout à l'heure : Je suis là. J'ai toujours été là. » dit-il d'un ton ferme.

Ohhh non Kris. Tu n'as pas toujours été là. Gabriel eu une grimace à cette pensée et à ces mots.

Tu te trompes... Tu te trompes... Gabriel commença à avoir des relents de larmes.

- « Tu te trompes Kris... » murmura Gabriel, pour lui-même - mais que Kris entendit tout de même.

Kris soupira. Soupira de résignation, soupira de peine, soupira de soulagement.
Résignation parce que son jeune frère était rancunier et qu'il ne le croyait pas.
Peine parce qu'il souffrait du fait que Gabriel pense cela de lui : que tout ceci était mensonge.
Soulagement parce qu'enfin... Gabriel ne s'était pas renfermé sur lui-même et qu'il lui avait parlé.

Kris se retourna, faisant ainsi dos à son frère.

- « Viens. Habille-toi correctement. Je te conduis à l'hôpital. »

Et sans un regard, il sortit de la chambre. Gabriel entendit distinctement les pas de son frère se faire de moins en moins entendre : il descendait à la cuisine, la traversait, passait par le vestibule d'entrée et enfin, sortait.

Gabriel se permit d'éclater en sanglot. Pourquoi faut-il que je t'en veuille ?! Tout aurait été plus simple si je ne t'en voulais pas. Tout aurait été plus simple, oui... bien plus simple.

Mais me comprendrais-tu ? Me comprendrais-tu dans ma douleur ? Dans ce que je ressens maintenant.

Je dois gérer tout ça. Mes sentiments, ce qui m'arrive. Ryuchi le naïf est censé être mort. Alors où est le nouveau ?
Je dois gérer tout ça... Me reprendre. Le meilleur moyen de ne plus souffrir est d'être inaccessible, mentalement comme physiquement.

Pour le moment, n'y pensons plus. Je dois m'habiller et rejoindre Kris dans la voiture.

Gabriel essuya du mieux qu'il put ses larmes. Il espérait que cela ne se verrait pas trop - qu'il avait pleuré. Mais il ne voulait pas aller dans la salle de bain pour voir quel serait l'image que le miroir lui renverrait - lui certes, mais de quelle manière ?

 Quelques minutes plus tard, Gabriel était dehors, serrant contre lui son poing blessé.
Il s'assit sans un regard pour Kris sur la place passager de l'Audi S6 que ses parents avaient laissé au fils aîné.

La voiture était déjà chaude et pourtant, elle ne démarra pas tout de suite.
Kris observait attentivement son jeune frère. Il avait bien remarqué que celui-ci évitait son regard et qu'il avait pleuré, assurément. Et il savait aussi que jamais il lui avouerait ce qu'il pensait au fond de lui.

Dans un geste machinal et ô combien effacé, Kris leva la main vers la joue de son frère et essaya encore une fois de balayer l'humidité encore présente que les larmes avaient laissé traîner.

- « Je ne te le répèterai jamais assez. » Kris sentit Gabriel se tendre sous sa main. « Je t'aime, mon frère. »

Kris se pencha vers celui-ci. Bien décidé à se faire pardonner.

Il l'embrassa.

Il l'embrassa à cet endroit si particulier qui fit frissonner encore une fois Gabriel : il l'embrassa à la commissure de l'oeil, à la limite entre la paupière et la tempe. Cet endroit qui signifait tant pour les deux frères. L'endroit où Kris l'embrassait lorsqu'ils étaient jeunes.

 - « Non Kris. » Gabriel s'essuya la joue vigoureusement.
« Les autres trouvent ringards les bisous sur la joue. » -
- « Non Kris. » Gabriel recula un peu. Sa voix fluette montrant tout de même son amusement.
« Cette endroit, c'est pour maman. » -
- « Non Kris. » Kris, un peu plus grand que Gabriel, lui attrapa le poignet.
« Le front, c'est pour maman ; et là, c'est pour papa. » -
- « Hihihi. » Gabriel rigola doucement. Sa voix fluette résonnant dans la maison malgré le fait qu'ils se trouvaient tous les deux dans la chambre de celui-ci, à l'étage. -
- « Cet endroit est bien je trouve. » Gabriel le regardant longtemps, admiratif. Puis, il hocha la tête - vigoureusement, un grand sourire illuminant sa face d'enfant. -

 Et Kris démarra définitivement la voiture. Ils étaient partis maintenant, direction l'hôpital.

Gabriel sourit encore une fois. Imperceptiblement. Que Kris était parfait...

   Humeur du moment : Assez triste à cause d'une assez dure révélation.
Lis : Fanfic HPSS Votre voix [Harry Potter x Severus Snape]
Ecoute : One Piece (OST) [Eyes of ZORO]
Regarde : Le fabuleux destin d'Amélie Poulain.

Lien vers le journal

Un nouveau chapitre sur le blog Soen' !

A tous les inscrits de la newsletter : je suis fière de moi ! Encore une fois !
L'histoire ne se précise pas encore certes, mais vous en saurez plus sur la relation entre les deux frères !

Je vous laisse donc lire tranquille ce nouveau chapitre, écrit encore une fois en live sur le blog !
[Heureusement qu'il n'y a pas de bug d'internet !]

>>>> 02. Gérer... <<<<

Mais il y a aussi, un p'tit coin pour ma p'tite vie... Encore une fois.
Avec le journal intime !
>>>> Lien vers le journal Intime <<<<

Alors si vous ne vous sentez pas rebuter à l'idée de lire mes explications ou mes états d'âmes : c'est là-bas. Libre à vous d'aller lire !

Merci de vous être inscrit à la newsletter !
Et à bientôt sur le blog !

02. Gérer...

Concernant ce chapitre. Je suis encore une fois assez fière de moi. Même si certes, l'histoire n'avance pas tant que ça.
Pourtant croyez-moi, je m'avance à l'aveuglette, ayant juste les grandes étapes dans ma tête.

Je suis assez fière de moi pour ce chapitre parce que je veux montrer l'importance qu'à Kris dans la vie de Gabriel.

Il faut savoir que depuis que Gabriel a été adopté par la famille LOISEAU, ils l'ont tout de suite appelé Gabriel et non Ryuchi, son vrai prénom. Donc, il est normal pour Gabriel d'être surpris quant au fait que Kris l'appelle par son prénom d'origine.
Bien que sa famille l'appelle Gabriel, ses parents n'ont pas hésité quant à lui dire la vérité lorsqu'il la demandait : lui révélant ainsi qu'il a été adopté, que son vrai nom et prénom n'étaient pas ceux qu'il croyait, etc.

Mais ce chapitre, bien qu'il n'ait pas l'air si important, l'est bien réellement.
On en apprend un peu plus sur l'histoire de Kris et Gabriel : ce qui s'est passé pour que Gabriel en veuille à Kris ; un moment clé de leur enfance ; et ce qui conduira les deux frères à se pardonner.

Je suis quand même assez fière de moi parce que j'ai réussi - je trouve - à écrire quelque chose qui s'enchaînait un tant soi peu, non ?

Maintenant, place à ma petite vie... Et à tous les problèmes qui m'arrivent !

Ma p'tite vie

Depuis vendredi 17/04/2009 au soir, je suis en vacances ! Et ceux jusqu'au 4 Mai 2009 ! Huuum, c'est bien les vacances !

Côté étude :

• On a quand même pas mal de devoirs à faire, mais je ne m'en plains pas.
• Devoir de Chimie et anglais à la rentrée : ça va être dur de reprendre.

Côté physique : Ca aurait pu être mieux tout comme ça aurait pu être pire...

• J'ai eu un mal de gorge impossible durant le W-E. Il est passé un tant soi peu.
• Pas de crampe ou autre, juste quelques élancements à ma jambe droite
  [pourquoi la droite et pas les deux ? Je n'en sais rien.]

Côté moral : Ca va mal... très mal.

• J'ai eu une terrible révélation. Ou plutôt, je la connaissais déjà mais je ne voulais pas me l'admettre...
• Avec toutes ces évidences devant les yeux, il était impossible de renier cela...
• Regarder avec lucidité... l'éloignement d'un ami, est quelque chose d'assez difficile à gérer...
  Ca fait vraiment mal de voir à quel point l'ami qu'on croyait être bien plus "noble" que cela, nous "renier" après tous les intérêts qu'il a pu tirer de nous... Ca me donne envie de pleurer.

Enfin voilà... Il y a des choses assez difficile à gérer dans la vie...
Ce furent les états d'âmes de Ménélor ! LOL

Merci d'avoir lu !

A très bientôt sur le blog !

[One Piece] ~ opening 1 - We are !

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Encore...

 
Le réveil sonna. Il sonna longtemps avant que Ryuchi s'en rende compte. Il s'était endormi tout habillé.
Il s'était endormi tout épuisé.

Il se redressa, épousseta ses vêtements du mieux qu'il put et décida de se préparer pour le lycée.

Aujourd'hui est un nouveau jour. Cela fait bizarre de me dire ça. Mais il faut bien commencer par s'avouer quelque chose. Il renifla, ravalant ses pleurs. De toute manière, qui se soucie de moi ? Les gens qui veulent connaître Gabriel, l'ange au lit ? Tssé. C'est vraiment du n'importe quoi !

Lorsqu'il arriva dans la salle de bain et qu'il se regarda à travers la glace, il se dit que peut-être, ça ne serait pas si mal s'il changeait carrément de style.

Après tout... Ryuchi le naïf est mort... non ? Alors... Ce serait bien s'il ne se voyait plus dans la glace... S'il... s'il n'existait plus.

Il caressa son reflet, pensif et triste à cette idée.

Encore une fois... oui, encore une fois, je me suis fait avoir !

Il balança avec colère son poing contre la glace. Celle-ci se brisa sous la force de l'impact, répandant des morceaux de verre un peu partout dans la petite salle de bain, se teintant de rouge... de rouge carmin du sang de Gabriel.

- « Gabriel ! Qu'est-ce que c'était ?! »

Mon frère. Mon grand frère qui ne vient que pour me réprimander. Mon frère qui ne se soucie pas de savoir comment je vais. 

Lorsqu'il arriva dans la salle de bain et qu'il vit le miroir brisé, le sang qui maculait le poing serré de Gabriel ; il se précipita vers celui-ci, lui attrapa le bras avec force et le tira en dehors de la pièce en faisant attention à ce qu'il ne se coupe pas les pieds en marchant sur des morceaux de verre.

- « Mais bon sang ! À quoi est-ce que tu joues ?! Tu peux me le dire ??! »

De toute manière, tu t'en fiches de moi...

- « Réponds Gabriel !! »

Je n'ai jamais été qu'un petit frère stupide qui te suivait partout lorsque tu étais au collège...

- « Gabriel. » Sa voix sembla se briser à ce simple mot, ce simple prénom. « Qu'est-ce qu'il t'arrive... ? »

Et il le serra dans ses bras. Fort. Très fort.

- « Ne pleure pas. Ne pleure pas. Je suis là. Je t'en prie. Dis-moi ce qui ne va pas... »

 - « Il n'y a rien, Kris. Vraiment. »

De toute manière, tu ne voudrais pas comprendre.
 
- « Ne dis pas n'importe quoi. Tu as frappé - et cassé - le miroir de la salle de bain. Les parents ne sont pas là depuis une semaine et tu as agis bizarrement hier. »

- « Que !? »

- « Oui, je l'avais remarqué Gabriel. Je ne suis pas aveugle... Bon, on va nettoyer ta blessure. Va dans ma chambre et assis-toi sur mon lit. Ne discutte pas mes ordres. »

Je n'avais pas remarqué. Je n'avais pas remarqué que Kris s'était encore inquiété. Encore...
Je me souviens de la dernière fois... Gabriel sourit en repensant à cet évènement. Sourire qui se transforma en grimace : la douleur sur son poing commença à se faire ressentir. Je m'étais fait tabasser devant le cinéma parce que j'avais justement voulu arrêter une bagarre. Kris les avait attrapé par la peau du cou et les avait amené au commissariat. Après, il avait été aux petits soins avec moi. C'était bien, même si je me suis fait frappé.

Gabriel s'assit comme le lui avait demandé Kris. Il attendit quelques minutes en serrant sa main blessée, la tenant tout contre lui.

Est-ce que je suis stupide... ? Kris s'est fait du soucis pour moi. Il l'a dit.

Ce dernier entra dans sa chambre, avec la trousse de premiers secours dans les mains. Il se plaça devant Gabriel, se mettant accroupi pour être à sa hauteur. Les soins débutèrent en silence. Kris était silencieux et s'occupait consciencieusement de la main blessée de son jeune frère.
Au bout de quelques minutes, le silence fut brisé par le plus âgé des deux :

- « Je sais que je ne suis pas toujours présent Gabriel. Mais je veux que tu n'oublies pas que je suis ton grand frère et que malgré nos disputes : je t'aime. Tu comprends ? Je me fais du soucis. Même si cela ne se voit pas. Alors, s'il te plaît, ne reste pas muré dans le silence, tout seul. Parce que je suis là. » 

Il accompagna ses paroles par une caresse sur la joue du plus jeune. Il essuya les pleurs silencieux de Gabriel. Il finit le bandage et prit dans ses bras le jeune asiatique qui s'agrippa à Kris comme s'il était une bouée de secours, comme s'il était l'oxygène qui lui manquait dans son univers sans air, fermé hermétiquement.

- « Même si tu as été adopté, tu es mon frère. Et ce, depuis la première seconde où les parents t'ont choisi parmi tant d'autres. Moi, je t'avais déjà repéré à l'orphelinat. »

- « Merci Kris. »

Merci....

- « Viens, dors avec moi. Je vais appeler le lycée tout à l'heure. On va aller à l'hôpital pour être sûr qu'il ne reste pas des morceaux de verre et que tu es bien désinfecté. »

Kris allongea Gabriel et s'allongea à son tour. Ce dernier se blottissant contre lui, s'endormant le visage humide des larmes passées, les yeux rouges d'avoir eu de la peine et le sourire aux lèvres d'avoir Kris pour grand frère.

  Humeur du moment : Bien. Sans être au meilleur de ma forme. Juste bien.
Lis : Fanfic HP avec Snape père Shadow
Ecoute : Rêve d'amour de Listz.
Regarde :

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